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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:09
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:09
Ecoute le silence
Fermes tes yeux gris
Entends la jouissance
Tu m'as tout appris
Le battement de vie
Ouvre mon coeur
Tu tires tous les fils
Ma pudeur, mon bonheur.
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:09

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:09

Sirène tu l'as dit en premier, je partais sur sensitive sans songer à carnivore, tu penses bien.
Toutes les sphaignes pourraient bien pousser que personne ne saurait la mousse sans couleur de ton regard tellement il est précieux, censé réveiller la petite sur son rocher nordique. Non, grande, insinueras-tu en soupirant toujours là, et le souffle de nous hasarder sur un sentier à contresens de toute sentinelle...

emmanuelle grangé

Si, pour répondre à ton chant harmonieux, j'avais stoppé net le train du soleil couchant jusqu'à sabbat ? Et au-delà, sempiternel et sans salamalec, nager le fleuve sacré à contre-courant et là le giratoire -ô merci Ubu- saccader, sarabander, caster la Callas, dis, tu m'aurais dit oui ? Dis-moi oui de ton rocher yeux éblouis de toutes les impressions de tes sens, mon amour, sur les terrasses du monde entier, goûter jusqu'à satiété ton suave et subtil sirop à la menthe poivrée, sésame...
hervé pizon

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:08
Grâce à tes yeux
Un jour
Je me suis trouvé
Et ce jour
Je n'ai pas trouvé
Grâce à tes yeux ?
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:08
Le Chien assis regarde le ciel
Du haut de son toit
Les yeux écarquillés
Sans accent
Il tutoie les étoiles
Pendant ce temps
En bas tout le monde s'étripe
A trop entendre des histoires à dormir debout
Le Chien assis se lève
Le Chien assis regarde le miel
Du haut de son pot
Contemple les alvéoles
Prend son élan
Pourfend les abeilles
Pendant ce temps
En bas personne s'envole
A trop entendre des histoires à dormir debout
Le Chien assis se lève
Le Chien assis regarde Babel
Du haut de sa tour
Prend garde, aboie
Songe aux belles
Une nuit d'été
Pendant ce temps
En bas, la caravane passe
A trop entendre des histoires à dormir debout
Le Chien assis se lève
A trop entendre des histoires à dormir debout
Le Chien assis se lève
Écrase son cigare dans l'assiette
Met son chapeau
Et ciao.
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:07
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:07
Le torchon brûle
Entre le toi et le moi
Coeur de glace à feu et à sang
Lueur pâle sans loueur d'espoir

Le torchon brûle
Faut pas s'étonner tête brûlée
Y'a pas de fumée sans feu

Le torchon brûle
Entre la droite et la courbe
Quel est le plus court chemin
De toi à un autre ?

Le torchon brûle
Faut pas s'étonner coeur brûlé
Y'a pas de fumée sans feu


Le torchon brûle
Entre chien et loup
Un nuage de fumée dans ton thé
Et les carottes sont cuites

Faut pas m'la faire à moi
On mélange pas
Les torchons et les serviettes
Y'a pas de fumée sans feu
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:07
Le Feu des fragiles bougies, lueur terne
Eclairent nos âmes égarées en Terre de peupliers
Nos chapelles dévastées, en ruines
Renaîtront-elles dans l'Eau des thermes d'Acqui ?
La lumière du Quatroccento éblouit
Ta chevelure rousse sur tes épaules lactées
Tes mains à la douceur idéelle captent l'Air
Du temps de ton Chien spirituel
Dieu que tu es belle !
Nostalghia.

hommage à Andreï TARKOVSKI, cinéaste
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 09:07

- C'est l'heure du T,
- Léger, juste un nuage tannique.
- Ton coup de théâtre à la Bastille et Verdi qui tangue et rougit de nos toquades tu l'as dit texto, la tasse vlan sur le tapis vert.
- Je te dirai l'histoire du Trouvère, livret insolite plein de sorcières et de tracas.
- Que de jours noirs sur cet almanach amoureux en trompe-l'oeil pour un tête-à-tête à l'ombre des tilleuls...
- Qu'il trépasse le tyran de ces jours insipides, nous saisirons, têtus, là où nous reposer.
- Et recommencer de toi, tant et tellement, et tout, et toujours.
- Oh ! Ma tasse par terre ! Maladroite. Tu te penches...
- C'est l'heure du T comme je T'aime.

emmanuelle grangé, hervé pizon

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