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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:44

amour
des épines au rosier
à l'intersticiel bleu
ciboire
cardinal
ondée de l'inconscient
tu sais la suavité, violette, et le secret, pointe de bourgeon, et l'opulence, lilas.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:40

soleil indolence

en plein coeur

rayonnement intense

amour leste

gestes d'or

ange

pressé de.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:38

envahis-moi de ton or

écume l'arbre bleu

arpente mon verger

paramélie au puits

manne

amour

jeune ortie.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:36

De ma chanson, elle aime tous les gestes, tous. Je peux dire elle ne m'intimide plus, je dis tu m'impressionnes beaucoup. Dans cette chambre à l'ange au mur, tu m'encourages à dormir un peu ; elle, à mes côtés. J'ai peur de m'endormir profondément. Elle sait l'amour, tu insistes encore, avec raison. J'acquiesce, je crois.
Nos joues seront rouges, elle aura la peau irritée par ma barbe, moi j'aurai chaud, et, ensemble, vous pensez bien... L'amour. Le drap blanc, rouge sang.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:34

Je suis, silence perdu dans l'intervalle de toi,
pierre blanche tombée au fond du puits de l'âme,
désespérément à l'intermittence de l'amour, bleu.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:34

Amour blanc lumineux
à l'aune de toi,
c'est-à-dire
à trois pieds
sept pouces
et huit lignes précisément,
arrondis à quatre pieds romains,
dans la foule safran au soleil d'or.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:30

C'est sur les pavés, ça marche vite, sur les passages, ça traverse alerte en zigzag sans se lâcher, c'est là, là sous nos pas, l'empreinte. De toi de moi. A fleur des peaux mouillées. C'est dans les couloirs sombres ventés, en équilibre, en métropolitain, à Barbès, mal rasé, sac fermé en bandoulière et cigarette au bec, ça fend la foule, il pleut sacré cœur, si peu.
C'est plus loin en marche urbaine, les trottoirs se confient, défilent, personne ne peut nous rattraper. Nous rions. C'est hors la loi à l'abri du dedans de toi, yeux et lèvres ouverts ou clos, en multiple tout ; tout me souvient de toi.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 18:20

Je nage d'une rive à elle et dors sur son sable.

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 16:24

 L’impossible amour, le bonheur, le désir, le plaisir, la souffrance, de l’éternel l’amour, "où es-tu amour" ? "Flot amer au gosier d’amant", triste, tant, et Yseult, Chante bonheur, choral : "Chaque jour, chaque jour passé est un jour de bonheur de gaieté..."

"Par le coeur
De ton aimée
Tout sépare le bon grain
De l’ivraie
Par son âme
De pur-sang
Tout cavale
Contre l’armée
Du temps."


Hors du temps, le chef d’oeuvre fait et joué des mains de l’artisan devenu maître, tailleur de pierre des mots, pur comme les voix d’enfants, scandé comme les pas sur le trottoir de celle qui s’éloigne sous la pluie, épuré, du style roman, éropudique, "à la porte dorée" du coeur et à l’autre porte, synthèse du Murat de la lumière de l’âme, de l’amant ruisselant, des mystères de l’amour, guitariste, mélodiste, poète et chanteur, à la voix sublime.
C’est beau à en pleurer d’entendre "I wanna kill you all", entêtant comme le parfum du lys étincelant "incline amour", et au-delà encore, essentiel à moi, comme le final ouvert comme un cri, guitare blues, de "il faut s’en aller", oui,
rien à ajouter, ou peut-être, certainement, un peu plus tard, je dirai encore.


Photobucket

Jean-Louis Murat
Tristan
Scarlett, V2 Music, 2008.

1. La légende dorée
2. L’amour en fuite
3. Mousse noire
4. L’hermine
5. Chante bonheur
6. Tel est pris
7. Les voyageurs perdus
8. Dame souveraine
9. Il faut s’en aller
10. Marlène

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 16:22

Difficile de parler d'une œuvre sans se livrer au jeu des influences. J'en vois deux essentielles : gini influence régis alias oomiaq et vice-versa, l'illustration au trait. Sinon, pour le reste, j'ai écouté attentivement et j'ai entendu la langue, je veux dire toutes les langues, la voix, c'est-à-dire la respiration, le cri, le silence, le chant, le jeu, les sanglots, l'enfant, tous les enfants vivre, ou, si jeunes pour mourir, l'eau, les ruisseaux, la pluie, tous les objets ou les choses qui ont une mémoire, les cailloux, les galets, les clochettes, les boîtes à musique, le verre qui tinte, le disque rayé, tous les animaux en chanté en rythme, oiseau, grenouille, chouette un hibou, cigale et, bien sûr, les chevaux, les arbres, la montagne, la mousse et les fleurs, nombre d'instruments joués ou évoqués en sus des précédents déjà nommés, violon, trompette sans tambour, percussion sans trompette, harpe, kora, guitare et synthés, des musiques en ballade et en balade, country, bohème, flamenco, tango, samba, rock, d'extrême-orient, de zanzibar et d'ailleurs, et, j'en oublie.
J'ai acheté deux disques et j'ai entendu tout ça de mes oreilles, et bien plus encore, et peut-être moins, ce que ma mémoire, ma perception et mes sens me dictent, merci, je vous embrasse gini et régis.

Il n'est jamais trop tard, milenka and the pyramids :

disque en achat sur leur page ou dans les Boutiques sonores

http://www.myspace.com/milenkathepyramids

       
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